Ok

En poursuivant votre navigation sur ce site, vous acceptez l'utilisation de cookies. Ces derniers assurent le bon fonctionnement de nos services. En savoir plus.

Internet, rock et culture générale - Page 15

  • He said Captain, I said... "what?"

    Si vous êtes un fan de la série "Mad Men", vous avez peut-être remarqué que son personnage principal, Don Draper, avait l'air préoccupé... sans doute par tous les mensonges qu'il distille ici et là.
    En tout cas, il écoute assez peu ses interlocuteurs et leur demande souvent de répéter ("What ?"). A moins qu'il ne soit un peu dur d'oreille... ? A vous de juger ! 
    Découvrez les mille et une manières d'exprimer votre incompréhension... 

    PS/ Le titre de ce post fait allusion à un chanson des années 80, interprétée par Captain Sensible. Un truc que les moins de 30 ans ne peuvent pas connaître :-) Faites une petite recherche sur Youtube !

  • Tetris, le jeu aux vertus thérapeutiques

    Sur Slate.fr, décidément un site de qualité, j'ai lu cet article sur le jeu Tetris qui aide les victimes de stress post-traumatique.
    Il concurrencerait directement les zones de la mémoire qui déclenche des séquences très pénibles de flashback chez ces personnes.

  • Elena Gorunescu a dédié sa vie aux dictionnaires français

    "Ce que j'aime le plus au monde, c'est travailler, à mon bureau, devant ma machine à écrire". L'histoire de cette femme m'a interpellé : Elena Gorunescu n'a jamais vu la France mais elle a consacré sa vie à l'écriture de dictionnaires et de manuels de français qui ont accompagné des générations de Roumains dans leur apprentissage. Malgré les obstacles que le régime communiste posa sur sa route.

    Lire l'article complet sur LePoint.fr

  • Robert Plant : le lion n'est pas mort ce soir

    Retour sur le très bon concert de Robert Plant au Palais des Sports de Paris, le 24 octobre dernier. Encore tout auréolé de son Grammy Award de l'album 2009 pour «Raising Sand» avec Alison Krauss, l'ex-chanteur de Led Zeppelin revient avec un nouvel album de reprises intitulé «Band of Joy» qui traduit sa passion demeurée intacte pour le blues-rock.

    En guise d'apéritif, une première partie de qualité, incarnée par le guitariste de blues-rock britannique Justin Adams et le joueur de cordes gambien Juldeh Camara, nous propose un petit détour par l'Afrique avec les tonalités mêlées de la six-cordes électrique, du violon riti et du luth kologo, des instruments simplissimes aux sonorités très subtiles.
    Par moments, cette musique m'a fait penser à Tinariwen, un groupe touareg du Mali dont je vous recommande vivement l'écoute.

    Le chanteur à la crinière flamboyante monte ensuite sur scène, accompagné de son petit groupe, pour une performance d'1h40 envoûtante. Les années sont passées, la silhouette s'est un peu voûtée, mais la voix est toujours là, même si l'on se doute qu'il ne la forcera pas comme au bon vieux temps du Zep. Mais les titres choisis ce soir ne s'y prêtent pas non plus.

    La setlist est composée pour l'essentiel de chansons du dernier album mais viennent s'intercaler ici et là quelques titres zeppeliniens qui déclenchent des cris d'allégresse dans le public ("Misty Mountain Hop" survoltée sur laquelle le public, très sage jusqu'alors, vient s'agglutiner devant la scène, "Tangerine", "Houses of Holy").

    Les attitudes de "lead singer" sont encore là également. Plant empoigne son micro, l'agite dans tous les sens, prend des poses tout en adressant des petits sourires aux filles des premiers rangs. Ou comment se mettre tout le monde dans la poche...

    Les morceaux de l'album passent très bien le cap du "live" notamment "Angel Dance", une reprise réussie des Los Lobos (voir clip officiel ci-dessous), "Monkey" ou "Satan, Your Kingdom Must Come Down". Avant de quitter le public sous le charme, Robert Plant et sa petite troupe nous gratifie d'un formidable "Gallows Pole" semi-acoustique qui révèle toute la saveur de ce titre immémorial.

    Les rappels ("Harm's Swift Way", "Rock n'Roll" dans une version inédite et And We Bid You Goodnight") concluent en beauté ce concert vraiment très réussi. Du rock pur, sans fioritures, aux accents "seventies" et teinté d'une évidente joie de le partager avec son public.

  • Thierry Omeyer au sommet de l'Olympe

    L'information est passée relativement inaperçue sauf pour les spécialistes de handball : Thierry Omeyer, le gardien de l'équipe de Kiel (Allemagne) et de l'équipe de France a été élu meilleur gardien de tous les temps par un vote organisé sur Internet par la fédération internationale de handball.

    C'est une consécration supplémentaire pour notre autre "Titi" national dont le palmarès laisse rêveur : double champion du monde (2001, 2009) et d'Europe (2006, 2010), champion olympique (2008), meilleur joueur du monde en 2008, trois Ligues des champions sans compter une pelletée de titres nationaux.

    A 34 ans, Thierry Omeyer (1,91m, 235 sélections à ce jour en équipe de France) reste aussi motivé et performant : "J'ai toujours envie de repousser mes limites et d'aller taquiner la perfection". A l'image de ses prestigieux prédécesseurs, le russe Andreï Lavrov et le suédois Mats Ollson.

  • Jane Austen nulle en orthographe ? Et alors ?

    Jane-Austen.jpgL'auteur d'Orgueil et Préjugés, l'un des écrivains les plus populaires du Royaume-Uni (et d'ailleurs) était tellement mauvaise en grammaire et en orthographe que ses manuscrits devaient être complètement revus par un correcteur. C'est ce que nous apprend le Monde, à partir des travaux d'une universitaire, Kathryn Sutherland, spécialiste de Jane Austen (1775-1817).

    J'ai lu dans les commentaires sur le Monde.fr et le Figaro.fr "qu'en fait les recherches effectuées par Kathryn Sutherland sur les manuscrits de Jane Austen ne montrent à aucun moment qu'elle fut nulle en orthographe, mais qu'elle usait d'un style novateur qui s'affranchissait des contraintes habituelles. Ce style novateur a été effacé et dénaturé par son éditeur, bien trop frileux".

    Par ailleurs, il ne serait pas précisé dans les articles français que "ces corrections de style s'appliquent uniquement aux deux derniers romans de Jane Austen, Emma et Persuasion. Des romans antérieurs comme Raison et Sentiments ou Orgueil et Préjugés sont bien davantage proches des manuscrits". Peut-être une mauvaise interprétation développée dans une dépêche d'agence et reprise par les principaux titres de presse...

    Comme cela devient l'habitude, c'est Slate.fr qui se montre le plus fiable, en nuançant considérablement les propos de l'universitaire britannique. Quoi qu'il en soit, si cette "découverte" vient lézarder le mythe de l'auteur à la prose élégante et au style raffiné, il n'en demeure pas moins, à moins de nous prouver l'existence d'un nègre littéraire, que Jane Austen reste à l'origine de ses romans.

    Elle n'est pas non plus le premier écrivain célèbre à faire des fautes d'orthographe. De plus, comme le disait Stendhal (dont j'ignore s'il faisait des fautes ou pas), "l'orthographe ne fait pas le génie". Mais ne nous y trompons pas : écrire avec des fautes d'orthographe ne vous établit pas forcément comme un écrivain en puissance. Encore faut-il avoir un brin de talent !

  • Le Walkman est mort, vive l'iPod !

    walkman.jpgCe lundi 25 octobre, Sony a confirmé l'arrêt de la vente des baladeurs à cassette magnétique Walkman au Japon, 31 et un ans après la sortie du premier modèle de l'appareil.

    Pour les fans de cette petite machine devenue culte, pas de panique car le Walkman, toujours fabriqué en Chine, restera quand même commercialisé à l'étranger. Ouf ! On pourra peut-être se mettre à cette méthode de turkmène achetée en K7 dans les années 80. 

    Depuis le 1er juillet 1979, Sony a vendu plus de 220 millions de Walkman à cassettes. Un appareil qui restera dans les mémoires comme une belle réussite de Sony avec la Playstation et le téléviseur Bravia. Et qui fut, pour beaucoup, une première expérience d'immersion musicale en tous lieux. Avec le Walkman, les longs déplacements sont soudain devenus moins ennuyeux.

    Le numérique est passé par là. Tout ceci nous parait aujourd'hui banal avec les lecteurs Mp3 et autres iPods qui nous offrent un contenu multimédia titanesque. Certes, nous avons tous profité des progrès de la technologie en matière de lecteur musicaux nomades. Mais il est parfois utile de méditer sur le chemin parcouru... tout en préservant nos oreilles (qui, comme nos yeux, ne sont qu'au nombre de deux).