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blog - Page 6

  • Jim Morrison enfin amnistié !

    2iyknrkd.jpg41 ans ! C'est le temps qu'il aura fallu attendre pour voir Jim Morrison, le chanteur des Doors, amnistié à titre posthume par la justice américaine pour son comportement lors d'un concert à Miami en 1969. Pas trop tôt !

    Le chanteur, décédé en 1971 à l'âge de 27 ans à Paris, avait été condamné un an avant sa mort à six mois de prison pour outrage aux bonnes moeurs et exhibition indécente. Le chanteur des Doors n'avait alors pas purgé sa peine, son procès en appel n'ayant pas eu lieu avant son décès.

    Cette condamnation suivait le concert légendaire du 1er mars 1969 à Miami durant lequel Morrison, arrivé en retard et complètement ivre, avait insulté les spectateurs au milieu des chansons avant de leur proposer d'exhiber son sexe. Interrogés lors du procès, plusieurs témoins n'ont pu se mettre d'accord sur l'exécution de cette suggestion.

    Le comportement outrancier du leader des Doors avait déclenché un tel tollé que l'ensemble de la tournée américaine des Doors avait été annulée.

    Le gouverneur sortant de Floride Charlie Crist et la commission des grâces de l'Etat ont décidé à l'unanimité d'accorder l'amnistie à l'icône rock.

    Source : Reuters.

  • Addiction aux jeux vidéo : un phénomène marginal

    Selon le Figaro, "les spécialistes préfèrent parler de «jeu excessif» ou d'«usage abusif» plutôt que de dépendance. Seuls les jeux en ligne recréant de véritables univers parallèles peuvent mener à des comportements pathologiques, en particulier chez les jeunes".

    Lire l'article complet du Figaro 

    Tiens, le Figaro changerait-il d'opinion sur les jeux vidéo ? Car ce dernier article, plus mesuré et plus juste, tranche avec ce que l'on pouvait lire voici encore quelques mois, beaucoup plus alarmiste. 

    Un autre article du Figaro, en mars 2010

    Mon opinion reste inchangée : la "passion excessive" pour les jeux vidéo est un phénomène à la marge, qui ne concerne qu'une toute petite minorité de joueurs (mais dont il faut s'occuper car ils sont en souffrance).
    De manière générale, les parents devraient davantage se responsabiliser sur la pratique des loisirs numériques par leurs chers rejetons.

  • Soi-disant ou soit-disant ?

    01_051026_Main_clavier_02.jpgGrande question : comment écrire ces deux mots si courants ? 

    En fait, l'erreur la plus fréquente est de considérer que « soi » provient du verbe être. La tentation est alors d’écrire : "soit disant" ou "soit-disant".

    Or, soi-disant veut dire « se disant à soi-même » donc n'a aucun rapport avec le verbe être. Donc il faut écrire soi-disant. Car, et c'est un autre point important, il y a bien un trait d'union entre "soi" et "disant".

    Enfin, "soi-disant" est invariable. Il ne s’accorde jamais en genre et en nombre. Par exemple : on ne dit pas cette soi-disante amie, mais cette soi-disant amie. 

  • He said Captain, I said... "what?"

    Si vous êtes un fan de la série "Mad Men", vous avez peut-être remarqué que son personnage principal, Don Draper, avait l'air préoccupé... sans doute par tous les mensonges qu'il distille ici et là.
    En tout cas, il écoute assez peu ses interlocuteurs et leur demande souvent de répéter ("What ?"). A moins qu'il ne soit un peu dur d'oreille... ? A vous de juger ! 
    Découvrez les mille et une manières d'exprimer votre incompréhension... 

    PS/ Le titre de ce post fait allusion à un chanson des années 80, interprétée par Captain Sensible. Un truc que les moins de 30 ans ne peuvent pas connaître :-) Faites une petite recherche sur Youtube !

  • Robert Plant : le lion n'est pas mort ce soir

    Retour sur le très bon concert de Robert Plant au Palais des Sports de Paris, le 24 octobre dernier. Encore tout auréolé de son Grammy Award de l'album 2009 pour «Raising Sand» avec Alison Krauss, l'ex-chanteur de Led Zeppelin revient avec un nouvel album de reprises intitulé «Band of Joy» qui traduit sa passion demeurée intacte pour le blues-rock.

    En guise d'apéritif, une première partie de qualité, incarnée par le guitariste de blues-rock britannique Justin Adams et le joueur de cordes gambien Juldeh Camara, nous propose un petit détour par l'Afrique avec les tonalités mêlées de la six-cordes électrique, du violon riti et du luth kologo, des instruments simplissimes aux sonorités très subtiles.
    Par moments, cette musique m'a fait penser à Tinariwen, un groupe touareg du Mali dont je vous recommande vivement l'écoute.

    Le chanteur à la crinière flamboyante monte ensuite sur scène, accompagné de son petit groupe, pour une performance d'1h40 envoûtante. Les années sont passées, la silhouette s'est un peu voûtée, mais la voix est toujours là, même si l'on se doute qu'il ne la forcera pas comme au bon vieux temps du Zep. Mais les titres choisis ce soir ne s'y prêtent pas non plus.

    La setlist est composée pour l'essentiel de chansons du dernier album mais viennent s'intercaler ici et là quelques titres zeppeliniens qui déclenchent des cris d'allégresse dans le public ("Misty Mountain Hop" survoltée sur laquelle le public, très sage jusqu'alors, vient s'agglutiner devant la scène, "Tangerine", "Houses of Holy").

    Les attitudes de "lead singer" sont encore là également. Plant empoigne son micro, l'agite dans tous les sens, prend des poses tout en adressant des petits sourires aux filles des premiers rangs. Ou comment se mettre tout le monde dans la poche...

    Les morceaux de l'album passent très bien le cap du "live" notamment "Angel Dance", une reprise réussie des Los Lobos (voir clip officiel ci-dessous), "Monkey" ou "Satan, Your Kingdom Must Come Down". Avant de quitter le public sous le charme, Robert Plant et sa petite troupe nous gratifie d'un formidable "Gallows Pole" semi-acoustique qui révèle toute la saveur de ce titre immémorial.

    Les rappels ("Harm's Swift Way", "Rock n'Roll" dans une version inédite et And We Bid You Goodnight") concluent en beauté ce concert vraiment très réussi. Du rock pur, sans fioritures, aux accents "seventies" et teinté d'une évidente joie de le partager avec son public.

  • Thierry Omeyer au sommet de l'Olympe

    L'information est passée relativement inaperçue sauf pour les spécialistes de handball : Thierry Omeyer, le gardien de l'équipe de Kiel (Allemagne) et de l'équipe de France a été élu meilleur gardien de tous les temps par un vote organisé sur Internet par la fédération internationale de handball.

    C'est une consécration supplémentaire pour notre autre "Titi" national dont le palmarès laisse rêveur : double champion du monde (2001, 2009) et d'Europe (2006, 2010), champion olympique (2008), meilleur joueur du monde en 2008, trois Ligues des champions sans compter une pelletée de titres nationaux.

    A 34 ans, Thierry Omeyer (1,91m, 235 sélections à ce jour en équipe de France) reste aussi motivé et performant : "J'ai toujours envie de repousser mes limites et d'aller taquiner la perfection". A l'image de ses prestigieux prédécesseurs, le russe Andreï Lavrov et le suédois Mats Ollson.

  • Jane Austen nulle en orthographe ? Et alors ?

    Jane-Austen.jpgL'auteur d'Orgueil et Préjugés, l'un des écrivains les plus populaires du Royaume-Uni (et d'ailleurs) était tellement mauvaise en grammaire et en orthographe que ses manuscrits devaient être complètement revus par un correcteur. C'est ce que nous apprend le Monde, à partir des travaux d'une universitaire, Kathryn Sutherland, spécialiste de Jane Austen (1775-1817).

    J'ai lu dans les commentaires sur le Monde.fr et le Figaro.fr "qu'en fait les recherches effectuées par Kathryn Sutherland sur les manuscrits de Jane Austen ne montrent à aucun moment qu'elle fut nulle en orthographe, mais qu'elle usait d'un style novateur qui s'affranchissait des contraintes habituelles. Ce style novateur a été effacé et dénaturé par son éditeur, bien trop frileux".

    Par ailleurs, il ne serait pas précisé dans les articles français que "ces corrections de style s'appliquent uniquement aux deux derniers romans de Jane Austen, Emma et Persuasion. Des romans antérieurs comme Raison et Sentiments ou Orgueil et Préjugés sont bien davantage proches des manuscrits". Peut-être une mauvaise interprétation développée dans une dépêche d'agence et reprise par les principaux titres de presse...

    Comme cela devient l'habitude, c'est Slate.fr qui se montre le plus fiable, en nuançant considérablement les propos de l'universitaire britannique. Quoi qu'il en soit, si cette "découverte" vient lézarder le mythe de l'auteur à la prose élégante et au style raffiné, il n'en demeure pas moins, à moins de nous prouver l'existence d'un nègre littéraire, que Jane Austen reste à l'origine de ses romans.

    Elle n'est pas non plus le premier écrivain célèbre à faire des fautes d'orthographe. De plus, comme le disait Stendhal (dont j'ignore s'il faisait des fautes ou pas), "l'orthographe ne fait pas le génie". Mais ne nous y trompons pas : écrire avec des fautes d'orthographe ne vous établit pas forcément comme un écrivain en puissance. Encore faut-il avoir un brin de talent !