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orthographe

  • Doit-on dire "merci de..." ou "merci pour..." ?

    1) Pour les noms, la réponse est : les deux,  mon général.

    Simplement, "merci de + nom" est en général d'un registre plus soutenu que "merci pour + nom".

    Exemple : "Merci de votre cadeau" > "Merci pour votre cadeau" mais rien ne vous interdit de dire "Merci pour vos fleurs" ou "Merci pour tout"

    2) Lorsque l'expression est suivie d'un verbe,  "merci de..." est de très loin préférable.

    Exemple : "Merci d'être venu à la soirée" (plutôt que "Merci pour être venu à la soirée", très maladroit)

     

  • Pluriel : faut-il écrire 1,2 million ou 1,2 millions ?

    C'est une question qui revient souvent au bureau. Donc, pour ne plus hésiter, je vous donne l'astuce.

    La langue française, à l'inverse de l'anglais (notamment), considère que le pluriel commence non pas après un, mais à partir de deux
    Par conséquent, il faut écrire 1,2 million d'euros, 1,3 million d'euros, 1,4 million d'euros, 1,99999 million, etc.

    Bien entendu, cette règle vaut pour les milliards, billiards, trilliards... mais aussi pour tout nom commun. Par exemple : 1,2 enfant par couple.

  • Les faiblesses en orthographe donnent des idées à certains

    Le site Capital.fr explique que la prolifération des fautes d'orthographe en milieu professionnel est à l'origine de la création de nombreux séminaires de remise à niveau.

    Lire l'article de Capital.fr : "Vos fautes d'orthographe valent de l'or"

  • Fautes d'orthographe : votre CV doit être immaculé

    Selon une étude du cabinet Robert Half, un CV truffé de fautes coûte cher : 5% des recruteurs écarteraient une candidature dès la première faute d'orthographe et 35% à partir de 2 ou 3 fautes. D'où le recours pour certains à des coachs d'orthographe.

    Source : Le Point

  • Orthographe : ce ne sont pas les règles qui changent...

    ... mais simplement le niveau global de maîtrise du français, notamment par les étudiants.

    Je réagis à l'article de Metro France qui semble vouloir dire que si l'on peut maltraiter la langue française, c'est parce que celle-ci est plus "normée" que les autres, plus rigide... Du grand n'importe quoi ! Vous irez dire ça aux Allemands, aux Chinois, aux Japonais, aux Arabes dont les langues sont également très sophistiquées.

    Comme le dit à juste titre l'un des lecteurs l'ayant commenté, les intervenants cités dans cet article font tous l'apologie d'un certain fatalisme, affirmant que si la norme n'est pas suivie, elle est forcément dépassée. 

    De plus, l'idée dans l'interview associée que les fautes d'orthographe empêchent rarement la compréhension me fait bien rire.

    Je conseille à la linguiste interrogée d'aller se promener sur Facebook (une belle vitrine de l'expression française contemporaine) et elle pourra constater à quel point les échanges entre individus, notamment les jeunes générations, se nivellent par le bas : je pourrais "copier-coller" des pages entières de dialogues entre personnes s'exprimant tellement mal qu'elles sont obligées de  réécrire plusieurs fois leurs idées juste pour qu'on les comprenne !

    Sans parler des "nouvelles" fautes d'orthographe qui laissent songeur : "je metterai", "ils croivent", " je demance à ce qu'on me dise...", j'en passe et des meilleures...

    Peut-être que dans la vie quotidienne, on peut parvenir à se comprendre au minimum, mais dans le monde professionnel, les faiblesses d'expression peuvent être dramatiques : imaginez un contrat où certains termes au pluriel ont été laissés au singulier...

    C'est plutôt inquiétant un monde où les gens parviennent de moins en moins à se comprendre par écrit,  vous ne trouvez pas ?

  • Un affichage public au français très étrange

    Dans la région de Bordeaux, on a manifestement une conception de l'orthographe très désinvolte, ce que fait d'ailleurs remarquer le pertinent commentaire au-dessous, qui ne manque pas d'humour.

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    Cliquez sur l'image pour l'agrandir

    (photo vue sur le "mur" FB de V. Chaigneau)

  • Orthographe : les recruteurs baisseraient-ils la garde ?

    oullion,blog,perso,orthographe,entreprise,recrutementDepuis quelques temps, les recruteurs s'insurgeaient contre la recrudescence des fautes d'orthographe dans les candidatures reçues, notamment celles des surdiplômés. Il semblerait, si l'on lit cet article, que "la faute ne soit plus un vilain défaut" !

    Outre le fait que cet article fait encore porter toute la responsabilité sur les nouvelles technologies (l'enseignement n'est jamais évoqué, comme c'est étrange...), on ne peut que se "réjouir" de cette nouvelle indulgence qui va permettre d'inonder les entreprises de gens ne sachant pas écrire deux lignes sans faire une faute.
    Ce n'est pas grave, après tout... jusqu'au premier devis refusé ou premier contrat foiré parce que rédigé dans une langue incompréhensible.

    Premier signe d'abandon du côté du recrutement ?  Forme de désinvolture entretenue par les jeunes générations de recruteurs qui ont été formées dans le même moule que les candidats qu'elles sélectionnent ? Quoi qu'il en soit, c'est en complet décalage avec le climat actuel des entreprises où les fautes à répétition sont de plus en plus mal perçues aussi bien à l'écrit que dans les présentations orales.

    D'après la même étude citée dans l'article, en France, seules 18% des entreprises affirment que l'orthographe n'a aucune importance pour elles, ce qui me semble plutôt encourageant. Tout dépend en fait du genre de candidats qu'elles recherchent. Ainsi, le CV bourré de fautes d'une secrétaire sera plus sûrement écarté que celui d'un garagiste.