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jeu

  • En conférence à Montévrain sur les jeux vidéo

    Ce samedi 3 décembre 2016 à 11h, j'interviendrai à la médiathèque Lire de Montévrain (77) sur le thème des jeux vidéo : faut-il en avoir peur ? Peut-on parler d'addiction dans certains cas ? Et peut-on faire carrière dans les jeux vidéo ?

    Si vous êtes dans la région et que le sujet vous intéresse, passez une tête :-)

  • Quel avenir pour les écoles du jeu vidéo ?

    Actuellement, la formation française aux jeux vidéo se porte bien. Elle s'exporte, même, mais une forme de doute commence à émerger.

    Manuel Ruiz Dupont, spécialiste du jeu vidéo et enseignant consultant dans des écoles de jeu vidéo depuis 2000 (Gobelins, écoles des Beaux-Arts, Supinfogame) s'interroge : "devons-nous nous remettre en question ou bien regarder nos jeunes partir à l'étranger non seulement pour travailler, mais également pour se former ?"

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  • Un nouveau site dédié à la psychologie des jeux vidéo

    Je vous signale le lancement d'un nouveau site, Psychologiejeuxvideo, une initiative très intéressante que l'on doit à Rémi Abida, un psychologue passionné par tout ce qui concerne la psychologie autour des jeux vidéo.

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  • Le cerveau masculin est naturellement plus sensible au jeu vidéo

    Certaines zones cérébrales liées au plaisir sont plus stimulées chez les hommes que chez les femmes lors de l'usage d'un jeu vidéo. Le phénomène pourrait expliquer l'intérêt supérieur des premiers pour cette activité. Les régions du cerveau liées aux émotions et au plaisir sont plus stimulées chez les hommes que chez les femmes lors d'une partie de jeu vidéo.

    246c03a662bac5dedc0eefcce971f714.jpgTelle est la conclusion d'un groupe de recherche de la Stanford University School of Medecine qui s'est attelé à découvrir les processus neuronaux intervenant lors de cette pratique ludique. "Ces différences entre genres peuvent expliquer pourquoi les hommes sont plus attirés, et même plus susceptibles d'être "accros" aux jeux vidéo que les femmes", ont expliqué les chercheurs dans un récent article scientifique. Pour parvenir à cette conclusion, les universitaires ont effectué une série d'expérimentations portant sur vingt-deux sujets, onze hommes et onze femmes.

    Réactions au jeu passées au crible

    Ces essais ont consisté à faire jouer ces personnes durant de courtes sessions répétées de 24 secondes tout en contrôlant leur activité cérébrale via un système d'imagerie par résonance magnétique (IRM). Le jeu, spécialement conçu à cette occasion, avait pour but de cliquer sur le plus grand nombre possible de balles apparaissant à l'écran. Ces dernières permettant au joueur de repousser un "mur" et donc de gagner du terrain sur l'ordinateur. L'objectif de gagner de l'espace n'avait pas préalablement été indiqué aux participants.

    Résultat : hommes et femmes auraient globalement cliqué sur le même nombre de balles mais ces dernières auraient nettement moins remporté de terrain. Un constat que les scientifiques expliquent par le fait que les hommes ont identifié des balles permettant d'accroître plus fortement l'espace gagné, soit celles situées le plus près du mur.       

    Un cerveau plus sensible à la notion de territoire

    "Les femmes sont parvenus à leur objectif, elles ont déplacé le mur dans la direction attendue. Elles se sont montrées déterminées à remporter la partie. Les hommes étaient juste plus motivés à gagner", à expliqué Allan Reiss, directeur d'un centre de recherche sur le cerveau. A la vue des images cérébrales recueillies, les équipes de la Stanford University ont constaté que l'activité des zones du cerveau associées au plaisir était corrélée à la quantité d'espace gagnée chez les hommes.

    La clé de ce phénomène résiderait dans la notion de territoire. Pour les chercheurs, le système nerveux des hommes y serait plus sensible, expliquant ainsi que les jeux basés sur la "conquête et l'agression" soient plus populaires chez ces derniers. Cette conclusion pourrait pousser les créateurs de Serious Games et les entreprises utilisatrices à réfléchir au type d'interaction proposée aux salariés, afin de ne pas favoriser un des deux sexes.

    Source : L'Atelier BNP Paribas