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cerveau

  • La neurologie du jeu vidéo

    Une infographie qui mérite le détour car elle tente d'évaluer les avantages et les inconvénients du jeu vidéo en termes d'impact sur les zones du cerveau (maîtrise de l'anglais nécessaire)

    Visualiser l'infographie "The Neurology of Gaming"

  • Les SMS perturberaient les cerveaux enfantins

    Selon une étude australienne, les enfants feraient plus de fautes à cause des textos "intuitifs" qui perturberaient le fonctionnement de leur cerveau. On sait que les téléphones portables actuels sont munis d'un dictionnaire capable de déduire quel mot l'utilisateur veut employer grâce à quelques pressions sur les touches. Chaque touche représente trois lettres. Cela diffère de l'ancien système qui voulait que l'utilisateur appuie plusieurs fois sur chaque touche pour obtenir une lettre.

    Or, ce système intuitif mènerait à des incompréhensions car plusieurs mots utilisent les mêmes touches. Le Pr. Michael Abramson, à l'origine de la recherche, a comparé l'utilisation des téléphones portables chez des enfants âgés de 11 à 14 ans avec les résultats de tests semblables aux tests de QI réalisés par ces mêmes enfants sur ordinateurs. "Les enfants qui utilisent beaucoup leur portable étaient plus rapides sur certains tests mais moins efficaces. Nous suspectons que l'utilisation intensive du téléphone portable, en particulier du dictionnaire intuitif, est à l'origine de ces erreurs." 

    De précédentes recherches avaient montré que les SMS intuitifs rendaient les utilisateurs moins attentifs à l'orthographe, certains rencontrant de véritables difficultés pour écrire des mots longs du quotidien.

    Source : Zigonet.fr

  • Le cerveau masculin est naturellement plus sensible au jeu vidéo

    Certaines zones cérébrales liées au plaisir sont plus stimulées chez les hommes que chez les femmes lors de l'usage d'un jeu vidéo. Le phénomène pourrait expliquer l'intérêt supérieur des premiers pour cette activité. Les régions du cerveau liées aux émotions et au plaisir sont plus stimulées chez les hommes que chez les femmes lors d'une partie de jeu vidéo.

    246c03a662bac5dedc0eefcce971f714.jpgTelle est la conclusion d'un groupe de recherche de la Stanford University School of Medecine qui s'est attelé à découvrir les processus neuronaux intervenant lors de cette pratique ludique. "Ces différences entre genres peuvent expliquer pourquoi les hommes sont plus attirés, et même plus susceptibles d'être "accros" aux jeux vidéo que les femmes", ont expliqué les chercheurs dans un récent article scientifique. Pour parvenir à cette conclusion, les universitaires ont effectué une série d'expérimentations portant sur vingt-deux sujets, onze hommes et onze femmes.

    Réactions au jeu passées au crible

    Ces essais ont consisté à faire jouer ces personnes durant de courtes sessions répétées de 24 secondes tout en contrôlant leur activité cérébrale via un système d'imagerie par résonance magnétique (IRM). Le jeu, spécialement conçu à cette occasion, avait pour but de cliquer sur le plus grand nombre possible de balles apparaissant à l'écran. Ces dernières permettant au joueur de repousser un "mur" et donc de gagner du terrain sur l'ordinateur. L'objectif de gagner de l'espace n'avait pas préalablement été indiqué aux participants.

    Résultat : hommes et femmes auraient globalement cliqué sur le même nombre de balles mais ces dernières auraient nettement moins remporté de terrain. Un constat que les scientifiques expliquent par le fait que les hommes ont identifié des balles permettant d'accroître plus fortement l'espace gagné, soit celles situées le plus près du mur.       

    Un cerveau plus sensible à la notion de territoire

    "Les femmes sont parvenus à leur objectif, elles ont déplacé le mur dans la direction attendue. Elles se sont montrées déterminées à remporter la partie. Les hommes étaient juste plus motivés à gagner", à expliqué Allan Reiss, directeur d'un centre de recherche sur le cerveau. A la vue des images cérébrales recueillies, les équipes de la Stanford University ont constaté que l'activité des zones du cerveau associées au plaisir était corrélée à la quantité d'espace gagnée chez les hommes.

    La clé de ce phénomène résiderait dans la notion de territoire. Pour les chercheurs, le système nerveux des hommes y serait plus sensible, expliquant ainsi que les jeux basés sur la "conquête et l'agression" soient plus populaires chez ces derniers. Cette conclusion pourrait pousser les créateurs de Serious Games et les entreprises utilisatrices à réfléchir au type d'interaction proposée aux salariés, afin de ne pas favoriser un des deux sexes.

    Source : L'Atelier BNP Paribas