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  • L'orthographe bafouée en entreprise

    Dans son article "La science des ânes retrouve ses lettres de noblesse", Chaker Nouri explique comment les entreprises et les cabinets de recrutement réagissent à la dégringolade du niveau d'orthographe (et d'expression tout court). Lecture recommandée !

  • Tetris réduit les effets des traumatismes psychologiques

    Selon les chercheurs de l’université d’Oxford (Angleterre), jouer au célèbre jeu vidéo Tetris après un traumatisme sévère pourrait réduire la gravité du stress post-traumatique. Le fait de jouer à Tetris peu de temps après la survenue de l’évènement à l'origine du traumatisme réduirait la fréquence des flashbacks douloureux. Cette découverte pourrait permettre de mettre au point des traitements pour les victimes d’accident, de viol, d’une maladie grave ou les témoins d'une guerre, d’un attentat, de la mort violente d'un proche…

     

    L’équipe du docteur Emily Holmes, du département de psychiatrie de l’université d’Oxford a testé l’effet du jeu sur quarante personnes en bonne santé. Toutes ont dû regarder des images de personnes blessées, ainsi que des campagnes chocs de lutte contre l’alcool au volant. Trente minutes plus tard, la moitié d’entre elles ont dû jouer à Tetris pendant 10 minutes, tandis que l’autre moitié patientait.

     

    Il s’est avéré que, la semaine suivante, celles qui avaient pu jouer à Tetris avaient beaucoup moins de flash-back des images violentes que les autres. D’après Emily Holmes, le jeu vidéo empêcherait le cerveau de stocker certains souvenirs, si on y joue immédiatement après le choc.

     

    Les chercheurs ont choisi Tetris parce que ce jeu utilise un large panel de zones cérébrales grâce aux multiples formes et couleurs présentées aux joueurs. Par conséquent, il n’est pas certain que d’autres jeux vidéo eussent été aussi efficaces.

     

    Source : Maxisciences

  • Pink Floyd : séance dédicace au Salon du Livre 2010

    Cover Pink Floyd 2009.jpgJ'ai le plaisir de vous annoncer que je dédicacerai mon ouvrage "Pink Floyd magiciens, alchimistes et milliardaires" au Salon du Livre, le samedi 27 mars 2010 de 16h à 17h30, sur le stand de mon éditeur Les Carnets de l'Info (P51). 

    Curieux de passage, amateur de musique rock ou d'édition, ou juste envie de faire connaissance, n'hésitez pas ! Les Carnets de l'Info est un petit éditeur très actif qui gagne à être connu. Je vous promets que vous serez bien accueilli :-)  Au plaisir de vous y croiser !

    Jean-Michel

  • Monumenta 2010 : au chaud dans notre mémoire

    Monumenta-2010-Boltanski_pics_809.jpgRetour sur la troisième édition de Monumenta qui invite chaque année un artiste de renommée internationale à investir les 13 500 m2 de la nef du Grand Palais. En 2010, l'artiste mis en valeur était Christian Boltanski.

    La manifestation a refermé ses portes voici quelques semaines et on peut déjà dire que ce fut un succès public. En 36 jours, l'exposition a attiré plus de 149 700 visiteurs, soit une hausse de 5% de la fréquentation par rapport à la précédente édition, consacrée à l'Américain Richard Serra, selon les chiffres donnés par le ministère de la Culture.

    En 2007, la première édition réalisée par l'Allemand Anselm Kiefer avait attiré 135 000 visiteurs. Le signe que les amateurs d'art contemporain ont désormais intégré ce rendez-vous annuel. Nul doute que les prochaines éditions (le sculpteur Anish Kapoor en mai-juin 2011, Daniel Buren en 2012) auront un large retentissement.

    boltanski-580-1.jpgSymbolisme et émotion

    L'installation géante de Boltanski, baptisée "Personnes", restera gravée dans les mémoires de tous ceux qui l'ont vue. D'autant qu'il s'agissait d'une œuvre recyclable et éphémère dont il ne reste plus que des images.

    Dès l'entrée, après avoir contourné un mur de boîtes, le visiteur est saisi par l'immensité de l'installation. Soixante-neuf zones couvertes de vêtements étalés par terre, seulement éclairées par des néons blafards.

    Et au centre, une énorme montagne faite de vêtements empilés, surplombée par une grue qui vient de temps en temps piocher quelques vêtements pour les élever puis les relâcher dans le vide...

    Une vision dantesque rehaussée par des sonorités mécaniques régulières (la grue) et des battements de coeur surpuissants (différents d'une zone de vêtements à l'autre). Impossible de rester de marbre dans cette ambiance glaciale, oppressante et mortifère.

    L'installation s'appelle donc "Personnes", mais lesdites personnes ne sont pas ou plus là. Ne restent que ces vêtements, vides et inertes, que la pince de la grue, telle la main du destin (ou de la mort) vient saisir au hasard.

    On pense à l'injustice de la mort, on pense aux camps de concentration (le quadrillage des zones de vêtements, la lumière crue, le froid), on pense enfin au tremblement de terre qui venait de frapper Haïti...

    Une expérience intense qui secoue et appelle à la commémoration, dans un cadre fascinant, et à un tarif très populaire (4 euros), bref une démarche artistique complètement réussie.

    > Pour aller plus loin : série complète de photos sur Flickr

    Crédit photos : Didier Powy/Monumenta/MCC