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J'ai appris au dernier moment que White Lies faisait la première partie de Muse au Stade de France. N'étant pas particulièrement fan de ces derniers, je n'y suis pas allé mais j'espère que ceux qui ont découvert White Lies à cette occasion ont bien apprécié.
Pour faire suite à mon article précédent sur le groupe, voici trois nouvelles vidéos. D'abord, une très bonne reprise du "Love Lockdown" de Kanye West dans les locaux du Live Lounge de BBC Radio 1
Puis "Farewell To The Fairground" dans le cadre du Live @ Rock am Ring 2009
Et, pour finir, la chanson "A Place to Hide" au Fearless Music à New York le 21 janvier 2009.
C'était un pur bonheur de retrouver le 28 mai dernier le chanteur des Simple Minds dans la petite salle du Divan du Monde (Paris). L'endroit parfait, intime et confidentiel, pour nous présenter son projet solo "Lostboy".
Un set de presque deux heures, avec un public aux anges, chantant à l'unisson dès la première chanson. Les années passent mais Jim Kerr reste une bête de scène unique. Manifestement, il est heureux d'être là, adressant des petits signes à certains, des clins d'oeil à d'autres. Tout en lançant les titres de son album solo, il arpente la petite scène, serrant les mains des premiers rangs, s'agenouillant ou agitant les bras avec ces postures qui nous renvoient des décennies en arrière.
Si la setlist est composée pour l'essentiel des titres de l'album et que les compos des Minds sont délaissées, nous avons quand même droit à une merveille de nouveauté, "Broken Glass Park" et, en final, à la reprise "What Goes On" du Velvet Underground qui a achevé de bousculer le Divan du Monde. On sort conquis et le sourire aux lèvres.
Crédit photo : Auriane Steiner (merci !)
En bonus, quelques vidéos, d'abord celle de "Shadowland", sans doute le meilleur titre de l'album "Lostboy"
Puis une vidéo du titre inédit "Broken Glass Park"
Et enfin, Jim Kerr en duo avec Martha Wainwright pour une reprise acoustique de "Promised You a Miracle" des Simple Minds afin d'attirer l'attention sur les centaines de milliers de femmes enceintes qui meurent encore de complications largement évitables lors de leur grossesse ou de l'accouchement.
Editors (sans article) est un groupe indépendant britannique issu de Birmingham. Il a sorti trois albums à ce jour et je compte ne pas manquer leur concert le 29 avril prochain à l'Olympia.
Si vous ne les connaissez pas, cette vidéo vous les présente en 2007, au Lowlands, un festival pop aux Pays-Bas, interprétant l'une de leurs meilleures compositions, "Munich".
Et une reprise de la même chanson par le groupe REM. Bel hommage !
Le temps passe et l'actualité se charge de nous le rappeler avec une implacable régularité. Dernière preuve : le 24 janvier dernier, le groupe de hard rock allemand Scorpions, connu du grand public pour sa mythique chanson "Still Loving You", annonçait qu'il allait mettre fin à sa carrière après un dernier album "Sting in the Tail" et une dernière tournée (hips). Un ultime disque devrait sortir en mars 2010, avec un passage prévu à l'Olympia le 19 mai.
Alors que nombre de groupes reprennent leur activité ou prolongent leur carrière bien après la date de péremption, Scorpions décide donc d'en rester là, avançant comme principal argument l'âge de ses trois musiciens, sexagénaires, et ne souhaitant pas offrir des prestations "indignes" de leur public (qui soit dit en passant, a vieilli avec eux...). Cela se défend.
Le groupe reste une formation estampillée années 80 (son âge d'or), avec un firmament atteint en 1991 avec la chanson Wind of Change, la plus vendue au monde cette année-là. Si la suite de leur carrière fut anecdotique (par rapport à celle d'AC/DC par exemple), on oublie souvent que Scorpions est né en 1965 (!), qu'il a connu un succès grandissant dans les années 70 avec de très bons albums aux pochettes controversées, avant de connaître la consécration à partir de 1984.
1984, justement. Et plus précisément le 29 février, la date de leur concert à Bercy et accessoirement le premier concert de rock ayant eu lieu dans la salle parisienne. J'y étais : une ambiance hallucinante, des mouvements de foule mal maîtrisés par la sécurité (et pour cause, on n'avait jamais vu 17 000 personnes dans une salle) et Klaus Meine, dont la voix est partie en vrille au fil du concert, arrêtant de chanter à la troisième chanson, la scène vacillant sous les poussées du public ! Ladite scène étant d'ailleurs inversée par rapport à l'actuelle. Quelques titres de cette soirée mémorable figurent sur l'album "World Wide Live".
Pour moi, Scorpions, c'est aussi l'intro du concert de Roger Waters à Berlin, en 1990, l'arrivée sur scène en limousine devant plus de 250.000 personnes et l'interprétation très musclée de "In The Flesh".
Albums recommandés : "Lovedrive" et "Love At First Sting"
Je vous parlais récemment d'Archive, les fils spirituels de Pink Floyd. Cette semaine, c'est au tour des White Lies que j'irai voir à l'Elysées-Montmartre (Paris) le 28 octobre.
Un jeune groupe britannique qui donne dans la cold-wave torturée mais inspirée, et dont la filiation avec Joy Division est évidente dès la première écoute. Pour l'heure, ils n'ont sorti qu'un seul album dont la pochette, noire et blanche, est à l'image de leur musique : sombre et post-industrielle, avec des allusions récurrentes à la mort (à l'amour aussi, mais les deux thèmes sont entrelacés, ah Eros et Thanatos !).
Pour vous faire une idée, je vous propose trois extraits live qui vous permettront d'admirer les qualités vocales du chanteur Harry McVeigh.
Complément du 29/10 : sur scène, White Lies est aussi convaincant que sur album. Excellente prestation hier soir à l'Elysées-Montmartre devant une salle copieusement garnie. Un set assez court mais diablement efficace. Définitivement un groupe au potentiel énorme. On attend le deuxième album avec impatience !
C'est désormais un cliché de journaliste, mais de tous les groupes rock actuellement en activité, Archive est bel et bien celui qui reprend le mieux le flambeau laissé par Pink Floyd. Avec bien sûr des incursions dans des domaines ignorés de leur légendaire prédécesseur comme le trip-hop, par exemple. Leur dernier album "Controlling Crowds" vaut largement le détour. Le groupe britannique sera en concert le 10 octobre au Zénith de Paris, à ne pas manquer !
Trois prestations remarquées : "Bullets" et "Words on Signs" dans l'émission de Manu Katche sur Arte, "Sane" aux Eurockéennes de Belfort.
Une révélation incroyable dans l'Express en date du 10 septembre 2009 : "You talkin' to me ?", l'une des répliques cultes les plus célèbres du cinéma lancée par Robert De Niro dans Taxi Driver (1976) de Martin Scorsese n'a pas été improvisée par l'acteur, comme on le croyait, mais bel et bien empruntée à Bruce Springsteen.
Lors d'un concert, De Niro avait entendu le Boss dire à son public, qui l'acclamait: "Are you talking to me ?". Et il avait intégré la phrase dans le monologue devenu culte. L'acteur a fait promettre à Clarence Clemons, le saxophoniste du E-Street Band, avec lequel il a joué dans NewYork, New York (1977), de garder le secret pendant vingt-cinq ans.
Celui-ci vient de lâcher le morceau, trente-deux ans plus tard, dans la biographie de Don Reo intitulée "Big man, de la vraie vie à la vraie légende", à paraître fin octobre aux éditions Autour du livre.