Le Monde propose un dossier sur les "serious games" en cinq volets dont je vous recommande la lecture.

Bonnes vacances !

Que retiendra-t-on de cette Coupe du monde de football en Afrique du Sud ? Même avec beaucoup d'indulgence, assez peu de chose. Un tout petit cru, bien moins passionnant qu'en 2006.

Côté pile, le fiasco sportif et l'attitude générale scandaleuse des Bleus (mon post pré-Mondial était bien en dessous de la réalité mais le grand nettoyage tarde désormais à se déclencher), le bourdonnement pénible et incessant des vuvuzelas qui nous a privés de toutes ces réactions du public qui font le charme du foot, la médiocrité avérée de l'arbitrage qui a fait illusion durant quelques matches au début du tournoi avant d'atteindre des sommets de nullité durant la finale (à quand la vidéo ???), la désertion des stars (Messi, Rooney, Ronaldo et consorts) sans doute carbonisées après une très longue saison en club, la déception du foot africain (qui n'a guère progressé quoi qu'on en dise), dont la plupart des représentants n'ont pas dépassé les poules de qualification, les matches "tout moisis" (pour reprendre la formule de Pierre Ménès) et trop souvent soporifiques...

Côté face, une Espagne qui a largement mérité sa victoire malgré une attaque peu prolifique, une équipe d'Uruguay surprenante, vivace et créative (bien loin de ses devancières qui détruisaient avant de jouer) avec un Forlan de haute volée, une Allemagne de grande qualité qui devrait faire mal dans les prochaines années et une équipe des Etats-Unis sympathique et volontaire, qui joue au foot sans se poser de questions (ce sera la surprise du prochain mondial au Brésil)...

Sans oublier bien sûr Paul le poulpe aux pronostics infaillibles, peut-être la véritable star de cette compétition. On vit un drôle de monde, quand même...

Jouer aux jeux vidéo est-il une manière de contribuer à l'avancée de l'art... ou bien est-ce juste un bon moyen de perdre son temps ?

Slate s'est posé la question.